Parmi toutes les solutions proposées actuellement sur le marché de l’investissement, l’achat d’un bien immobilier ou d’un Mobil home en camping connaît ces dernières années un succès particulièrement florissant.
S’il est vrai que l’immobilier est depuis longtemps considéré comme une manière sûre de placer son épargne, en raison de l’inflation continue des prix du foncier et du besoin permanent pour la population française de se loger, l’investissement dans les Mobil homes est, quant à lui, en plein boom depuis maintenant une dizaine année avec des établissements de plein air de plus en plus tournés vers le camping résidentiel et des ventes de Mobil homes en constante hausse.
Toutefois, ces deux projets d’investissement se différencient en de nombreux points et méritent quelques éclaircissements quant à leur nature et leur mode de fonctionnement.
Comparaison à l'achat entre un Mobil home et un bien immobilier
La nature du bien
En tout premier lieu, il est nécessaire de bien faire la distinction entre la notion de « bien immobilier » et celle de « Mobil home ».
En effet, un bien immobilier correspond par définition à un bien immobile et ancré au sol, qui ne peut en aucun cas être déplacé de son emplacement initial. En revanche, un Mobil home est, quant à lui, considéré comme une « résidence mobile de loisirs », destinée à une occupation temporaire ou saisonnière à usage de loisirs, et conservant ses moyens de mobilité pour pouvoir être déplacée dans un laps de temps restreint.
Le lieu d'achat
Pour chaque propriétaire de Mobil home, l’exploitation de ce dernier est soumise à des réglementations spécifiques et ne peut s’effectuer que dans certaines enceintes prévues à cet effet :
• Les parcs résidentiels de loisirs
• Les terrains de camping classés
• Les villages de vacances classés en hébergement léger
En dehors de ces trois emplacements, l'installation d'un Mobil home sur terrain privé n'est pas autorisée, sauf pour motif légitime et/ou dérogation spéciale.
Du côté de l'immobilier, aucune restriction similaires au Mobil home n'est appliquée.
Le prix d'achat
Le financement
Les frais annexes
Par ailleurs, un propriétaire de Mobil home sera également exonéré d’impôts locaux tels que la taxe foncière, la taxe d'habitation ou encore la redevance audiovisuelle.
Comparaison à la location entre un Mobil home et un bien immobilier
Le type de location
À l’inverse, un propriétaire de logement immobilier pourra s’il le souhaite louer son hébergement en location touristique ou bien à l’année. De plus, le logement pourra être proposé aux locataires avec ou sans meuble, chose qui n’est pas envisageable dans le cadre d’une location de Mobil home (location meublée uniquement).
Les revenus locatifs
La fiscalité
Les revenus locatifs tirés d’un Mobil home, quant à eux, sont par nature considérés comme des revenus BIC, en raison du fait qu’un Mobil home se louera toujours de manière meublée.
En optant pour le statut de Loueur Meublé Non Professionnel au régime Réel Simplifié, ils pourront ainsi bénéficier d’une fiscalité avantageuse (récupération de la TVA) et optimiser considérablement leur imposition vis-à-vis de leur activité de location meublée (économies d’impôts).
Comparaison à la revente entre un Mobil home et un bien immobilier
Le prix de vente
L'impôt sur la plus-value
La durée de détention
En effet, un achat immobilier est bien souvent la résultante d’un projet d’investissement sur le long terme, avec en définitive un but patrimonial et de transmission. L’immobilier étant bâti sur de solides fondations, celui-ci a la faculté de résister au temps et permet ainsi aux propriétaires de maisons et/ou d’appartements de conserver leur logement durant des décennies et également de transmettre leur héritage à leurs générations futures.
Sur le marché de l’hôtellerie de plein air, il n’en est pas de même pour l’investissement de Mobil home qui est avant tout destiné à du court / moyen terme.